Études en médecine : une première année de plus en plus difficile

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antemedSi vous aspirez à des études de médecine à Paris, il ne vous aura pas échappé dans l’actualité, l’annonce puis le retrait de la mise en place d’un tirage au sort pour accéder à la PACES, première année commune aux études de santé.

Cette annonce qui a fait l’effet d’une bombe dans le milieu étudiant fait écho au nombre croissant d’inscriptions chaque année et à la nécessité de rappeler la dureté de cette première année.

 

Numerus clausus et PACES ultra-sélective

 

Mis en place pour réguler la concurrence autant que pour contrôler les dépenses, le numerus clausus (nombre fermé) est fixé chaque année par le Ministère de l’Enseignement et de la Recherche et le Ministère de la Santé. Il permet également de respecter la capacité d’accueil des établissements hospitaliers universitaires qui perpétuent la qualité de l’enseignement dispensé.

En 2016, une augmentation de 2% a été décidée, avec 7 246 places pour l’ensemble du territoire afin de palier à la désertification des soins de santé dans les régions rurales.

Cette augmentation représente une opportunité supplémentaire pour les candidats à Médecine mais ne doit pas faire oublier que seuls 12 à 15% des étudiants parviennent à passer le cap de la première année pour poursuivre le 1er cycle dit D.F.G.S.M (Diplôme de Formation Générale en Sciences Médicales), faisant de la PACES une des années d’études parmi les plus sélectives.

 

La PACES, un programme de cours sous tension permanente

 

Première année commune regroupant les études de médecine, odontologie, pharmacie et maïeutique, la PACES regroupe 8 unités d’enseignements, UE, réparties sur 2 semestres à l’issue desquels les étudiants sont évalués via des QCM (questionnaires à choix multiples).

Chimie et biochimie (UE 1), biologie cellulaire, hystologie et embryologie (UE 2), physique et biophysique, physiologie (UE 3), biomathématiques, biostatistiques et probabilités (UE 4) au programme du 1er semestre sont des cours particulièrement denses et déstabilisants pour les étudiants qui doivent affronter un rythme et des méthodes de travail très différents du lycée. Ce premier semestre peut déjà être source de situations d’échec et d’abandon.

Le second semestre durant lequel seront abordés les premiers cours d’anatomie (UE 5), une initiation à la connaissance du médicament (UE 6), sciences humaines et sociales, santé publique (UE 7) ne permettra pas de repos.

L’UE 8 spécifique à la filière choisie pourra varier d’une université à l’autre mais à l’instar des autres UE ne sera pas moins sélective.

 

La motivation ne suffira pas, une bonne préparation sera la clé

 

Au-delà de l’intensité du programme de cours de la PACES, c’est le changement radical de rythme et d’organisation qui déstabilise un grand nombre d’étudiants et participe à leur échec au cours ou à l’issue de cette première année même si la motivation est bien présente.

Intégrer une classe préparatoire dès l’année de terminale offre des chances supplémentaires tout en se dotant d’outils qui faciliteront la suite du parcours universitaire.

Antémed, une prépa pour médecine dès la terminale, a établi un programme pédagogique réparti sur 132 heures de cours pour apporter une méthode de travail qui va accompagner les étudiants tant dans l’obtention de leur baccalauréat que dans la réussite de la PACES.

Avec un résultat de 100% de réussite de ses étudiants au Baccalauréat et une moyenne de 52% de réussite à l’examen final de la PACES quand le taux global est de 12 à 15%, Antémed se présente comme un atout pour les aspirants médecins.

Intégrer une classe préparatoire est un investissement personnel important mais face à un taux d’échec de 85%, un coup de pouce indéniable pour être dans les 15% de reçus.

 

 




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