Les questions illégales en entretien d’embauche !

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Lorsque vous vous préparez pour un entretien d’embauche, il est essentiel de connaître les questions illégales en entretien d’embauche. Non seulement parce qu’elles franchissent les limites de l’intimité et de la vie privée, mais aussi parce qu’elles contreviennent aux lois anti-discrimination en vigueur.

Quelques exemples de questions illégales que les recruteurs ne devraient jamais poser

  1. Avez-vous des enfants ?
  2. Quelle est la situation professionnelle de votre conjoint ?
  3. Quelle est votre taille et quel est votre poids ?
  4. Avez-vous des problèmes de santé particuliers ?
  5. Êtes-vous homosexuel(le) ?
  6. Êtes-vous croyant ?
  7. Que pensez-vous de la politique du président actuel ?
  8. Êtes-vous syndiqué ?
  9. D’où vient votre accent ?
  10. Pourquoi n’avez-vous pas inclus votre âge sur votre CV ?

Ces questions sont non seulement intrusives, mais elles peuvent également mener à des discriminations, ce qui est contraire aux principes de l’égalité des chances et de la diversité.

Lors de votre entretien d’embauche, les recruteurs doivent se concentrer sur vos compétences, votre expérience et votre personnalité.

Comment réagir si un recruteur vous pose des questions illégales en entretien d’embauche ?

Si vous vous sentez mal à l’aise face à une question, gardez en tête que vous n’avez aucune obligation d’y répondre ! D’autant plus si elle fait partie des sujets interdits…

Si une question vous parait trop personnelle, même si elle est légale, nous vous conseillons de ne pas mentir, mais plutôt de refuser poliment de répondre.

Le recruteur insiste ? Vous pouvez lui expliquer que cette question n’affecte pas votre capacité à remplir la mission proposée et qu’elle n’apporte rien quant à l’évaluation de vos aptitudes professionnelles.

Si vous êtes un peu plus audacieux, vous pouvez également miser sur une pointe d’humour et/ou lui retourner la question.

Quoiqu’il en soit, ne vous braquez pas ! Certains recruteurs sont maladroits et peuvent poser des questions indiscrètes, voire illégales, sans s’en rendre compte.

Que faire si vous pensez avoir été discriminé pendant un entretien d’embauche ?

La loi est claire. Selon l’Article 225-2 du Code pénal, le refus d’embaucher une personne en raison d’un critère discriminatoire est puni de 3 ans de prison et 45.000 euros d’amende.

Si vous pensez avoir été victime d’une discrimination à l’embauche, vous pouvez :

Dans les 2 cas, vous pourrez notamment demander des dommages-intérêts. Vous devrez alors apporter des preuves de l’existence d’une discrimination directe ou indirecte (copie de l’offre d’emploi, de mails qui vous sont adressés, d’écrits, de témoignages, etc.).

N’hésitez pas à vous rapprocher des organisations syndicales représentatives ou d’associations de lutte contre les discriminations.




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